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Et dieu créa la moto

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Message par Zaraphiel Mer 8 Mai 2013 - 21:09



Et dieu créa la moto 8100_310

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Prénom: Earl
Nom: Wade
Surnom: Blue Devil
Âge: 45 ans
Date de naissance: 15 Octobre 1968

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C'est à l'âge de 20 ans, que mon amour pour la moto me fit rejoindre un club de motards assez connu, créer avant ma naissance, en 1967. Il s'appelle le Wang Wolf MC. Je voulais partager ma passion avec ma moto avec les membres du club avec mes envies de rebellions. C'était sympa, au début, avant de rentrer officiellement dans le club, j'ai fais quelques soirées avec eux, trainer dans des bars. Aucun d'entres eux n'étaient du même âge. Il y avait une multitude de génération, des jeunes, comme moi et des moins jeunes, comme le président du club, Patrick Harridge. Il avait la 50aine, mais il était vraiment cool comme mec. C'était un peu mon modèle, il était libre. C'était vraiment des mecs sympas, mais fallait pas les chercher. Je l'ai compris très vite, surtout quand je les ai vu tabasser un mec uniquement car ils ont regardés de travers un membre du club.

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L'histoire de ma vie n'est pas toute rose, ni toute noire. Aucune histoire ne l'est réellement.
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Au début, j'étais crédule. Je ne pensais pas que ce club de bikers faisait partie des clubs hors-la-loi. Ils sont tous considéré comme hors-la-loi, mais celui-ci l'était vraiment. Une fois qu'ils ont commencés à me faire confiance, ils m'ont demandés si je voulais rejoindre le club. J'ai bien sûr accepté, c'est alors qu'ils m'ont donnés un formulaire d'inscription. Il y avait tout un tas de renseignement à donner, et je ne comprenais pas vraiment le pourquoi autant d'informations à donner. Nom, prénom, lieu de résidence, numéro de sécurité sociale, écoles fréquentés, bref, vraiment tout sur ma vie. Ils voulaient me connaitre de A à Z.
C'est une fois qu'ils m'ont donnés les couleurs du gang que j'ai compris. Je n'étais pas encore officiellement membres, mais ce qu'on appelle un "prospect". C'est un peu l'homme à tout faire. Vraiment tout. Tout ce qu'un membre me demandait, je devais le faire, si je voulais un jour rejoindre le club. C'est lorsqu'on m'as demandé de transporter un gros tas de drogue que j'ai compris qu'ils étaient vraiment illégal.

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Les règles ne sont là que pour être transgressées.
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L'illégal. C'était quelque chose qui me plaisait au fond de moi. J'avais toujours eu ce côté rebelle, c'était de là d'où venait mon goût immodéré pour la moto. La société est selon moi, une mauvaise herbe. Ils sont tous pourris. Je suis un esprit libre, aucun loi ne pourra me restreindre. Je ferais toujours ce que je veux, peu importe si je deviens illégal. C'était ma façon de pensée, déjà à l'époque. Cette pensée s'est ancrée dans mon cerveau, et l'est toujours. Je ne vais pas raconté en détail ma vie, mais la plus belle chose qui me soit arrivé est bel et bien ce club de biker. Ils m'a apporté ce que je n'ai pas forcément la chance d'avoir. Une famille. J'en ai une en réalité, mais ils n'ont pas vraiment le sens de la famille. On est tous frères, on est capable de mourir pour un des nôtres.

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La moto, c'est comme une femme, quand tu la monte, tu te sens libre.
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Ma détermination et ma réputation on fait de moi, le sergent at arms du chapitre. C'est moi qui gère les armes et qui mate les mecs qui essayent d'entrer. Je suis un peu le videur, si vous voulez. J'ai réussi à gagner la confiance de chacun des membres du club. C'est devenu mon nouveau foyer, ma famille. Je leur donnerai tout. Vraiment tout. Mais, le 25 août 2003, Patrick Harridge, le président a perdu la vie suite à une baston. J'aurais préféré que ça soit moi qui meurt à sa place, ce mec était un héros, un mentor. Des noirs avaient cherchaient la merde. On est donc partis pour les défoncer. Cependant, un des connards, a sorti un flingue et a tiré sur Patrick. L'agitation était grande, et ce connard a réussi à s'enfuir. Notre président s'est vidé de son sang, devant nous. J'ai juré de venger sa mort.

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La vengeance est une justice sauvage.
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Tandis que les autres membres du club commençaient à nous tourner le dos, moi je cherchais le fumier qui l'avait tué. Putain quoi, c'était un père de famille. Il laisse un orphelin derrière lui ce con. Et un ami très cher en deuil aussi. Il n'a pas eu de chance, j'ai réussi à le retrouver. Il buvait un coup, dans le Ten Green Bottles. Je l'ai attrapé par le col, et je l'ai sortie de force du bar. Je l'ai rué de coups sans même qu'il comprenne ce qui se passait. Des mecs sont arrivés pour nous séparer et à quatre mecs, ils ont réussi à me séparer du noir, méconnaissable. Je lui ai dit une chose, de se souvenir de moi, de Blue Devil, et quand il s'y attendra le moins, je le retrouverais et je finirais mon boulot. Il était à nouveau parti en courant, comme un lâche. Je me suis renseigné sur ce mec, avant d'aller le tabasser. Il s'appelle Ashtray et vit sur Ganton. Un petit gangster de merde quoi. S'attaquer à un gang tout seul est tout de même dangereux. Alors j'ai laissé coulé l'affaire, du moins, en apparence.

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La mort est partout. Et partout où je vais, je la sème.
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Le garage que Patrick avait ouvert était à l'abandon. C'est en partie de ma faute, je n'ai pas pris soin de son garage. Cependant, j'ai pris soin de son fils et je l'aime comme si c'était le mien. Ce petit a de la fougue, et je souhaite qu'il devienne le nouveau président du club quand il sera plus grand. Il a actuellement 13ans... Vous savez, ce n'est pas facile pour lui, la mort de son père. Son prénom est James. Sa mère étant morte, alors, ne voulant pas le laisser seul, je l'ai adopté. Je voulais faire ça pour le président. J'avais abandonné son garage, mais je n'abandonnerais pas son fils.
J'avais enfin décidé, deux ans après, que la vengeance devait avoir lieu. Ce petit con d'Ashtray, n'avait même pas quitté la ville, je n'avais pas dû lui faire assez peur. J'ai demandé de l'aide à quelques uns de mes amis. On a pris un burrito, et on a attendu qu'il soit seul. On l'a attrapé et foutu dans le camion. Ce camion est désormais au fond de l'eau, avec lui à l'intérieur.
Quelques années plus tard, le voilà enfin prêt à reprendre le club de son père...

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Ecoute James. Les noirs sont comme les cafards, des nuisibles.
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